• Une vieille dame chinoise possédait deux grands pots, chacun suspendu au bout d'une perche qu'elle transportait, appuyée derrière son cou.

    Un des pots était fêlé, alors que l'autre pot était en parfait état et rapportait toujours sa pleine ration d'eau. À la fin de la longue marche du ruisseau vers la maison, le pot fêlé lui n'était plus qu'à moitié rempli d'eau.

    Tout ceci se déroula quotidiennement pendant deux années complètes, alors que la vieille dame ne rapportait chez elle qu'un pot et demi d'eau.

    Bien sûr, le pot intact était très fier de ses accomplissements. Mais le pauvre pot fêlé lui avait honte de ses propres imperfections, et se sentait triste, car il ne pouvait faire que la moitié du travail pour lequel il avait été créé.
     
    Après deux années de ce qu'il percevait comme un échec, il s'adressa un jour à la vieille dame, alors qu'ils étaient près du ruisseau.
    « J'ai honte de moi-même, parce que la fêlure sur mon côté laisse l'eau s'échapper tout le long du chemin lors du retour vers la maison. » 
     
    La vieille dame sourit : « As-tu remarqué qu'il y a des fleurs sur ton côté du chemin, et qu'il n'y en a pas de l'autre côté ? J'ai toujours su à propos de ta fêlure, donc j'ai semé des graines de fleurs de ton côté du chemin, et chaque jour, lors du retour à la maison, tu les arrosais.
    Pendant deux ans, j'ai pu ainsi cueillir de superbes fleurs pour décorer la table. Sans toi, étant simplement tel que tu es, il n'aurait pu y avoir cette beauté pour agrémenter la nature et la maison. »

     

    Chacun de nous, avons nos propres manques, nos propres fêlures. Mais ce sont chacune de ces craquelures et chacun de ces manques qui rendent nos vies si intéressantes et enrichissantes. 

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  • Je ne connais pas l'auteur de cette histoire, mais je l'aime beaucoup !

     

    Un prêtre disait un soir, assez soucieux, au sacristain de son église : "Avez-vous remarqué le vieux aux habits râpés qui, chaque jour à midi, entre dans l'église et en ressort presque aussitôt ? Je le surveille par la fenêtre du presbytère. Cela m'inquiète un peu car, dans l'église, il y a des objets de valeur. Tâchez un peu de le questionner".

    Dès le lendemain, le sacristain attendit notre visiteur et l'accosta :


    - Dites donc, l'ami, qu'est-ce qui vous prend de venir ainsi dans l'église ?


    - Je viens prier, dit calmement le vieillard.


    - Allons donc ! Vous ne restez pas assez longtemps pour cela. Vous ne faites qu'aller jusqu'à l'autel et vous repartez. Qu'est-ce que cela signifie ?


    - C'est exact, répondit le pauvre vieux; moi, je ne sais pas faire une longue prière; alors je viens chaque jour à midi et je Lui dis tout simplement : "Jésus ! ... c'est Simon". C'est une petite prière, mais je sens qu'Il m'entend.

    Peu de temps après le vieux Simon fut renversé par un camion et soigné à l'hôpital.


    - Vous avez toujours l'air heureux malgré vos malheurs, lui dit un jour une infirmière.


    - Comment ne le serais-je pas ? Mais c'est grâce à mon visiteur.


    - Votre visiteur ? reprit l'infirmière avec surprise, je n'en vois guère... et quand donc vient-il ?


    - Tous les jours à midi, il se tient là, au pied de mon lit, et il me dit : "Simon... c'est Jésus !".

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  •  Je ne sais pas d'où est tiré cette histoire, mais on me l'a raconté dans ma jeunesse, c'est une histoire que j'ai gardé dans mon coeur, car c'est vrai : chaque chose que vous faites a une conséquence !

    Semer le bien.... vous ne savez pas ce qu'il peut arriver !

     

     

    L'étoile de mer

    Un matin, un petit garçon se promenait sur la plage déserte avec son grand-père. 

     Le petit garçon était particulièrement 
     curieux de nature et posait plein de questions à son grand-père.

     

    Toute les deux minutes, le grand-père se penchait, ramassait quelque chose par terre qu’il rejetait aussitôt dans la mer. Intrigué, le petit garçon s’est arrêté de marcher et a demandé à son grand-père :  « Que fais-tu, Papy ? »

    - Je rejette les étoiles de mer dans l'eau.

    - Pourquoi fais-tu cela, Papy ?

    - Vois-tu, mon petit, toutes ces étoiles de mer ont échoué sur la plage. 
    Si je ne les rejette pas à la mer, elles vont mourir parce que dans quelques heures elles sécheront sous les rayons du soleil.

    - Je comprends, a répliqué le petit garçon, « mais Papy, il doit y avoir des milliers d’étoiles 
    de mer sur cette plage, tu ne peux pas toutes les sauver. 

    Le grand-père a souri et s’est penché, il a ramassé une autre étoile de mer.
     En la jetant à la mer, il a répondu ceci : 
    « Tu as peut-être raison, mon garçon, mais ça change tout pour celle-là ! »

     

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